Mouche

  • Trois jours au pays des marmottes avec Romain

     

    P1

    Tout est partie d’un soir de Juin, où sur une boutade je lance Romain pour un week-end de pêche en Savoie. Je devais être bourré, j’y croyais pas tellement le mec a un emploi du temps de premier ministre (il se marie bientôt)… Ce con me rappel 3 semaines après pour me dire qu’il était chaud du poignet, j’avais prévu un week-end à Saint- Pétersbourg pour nos dix ans avec ma femme. Bon dix ans je me dis on fera les vingt ans c’est plus glorieux, enfin si j’y arrive !!! Du coup obligé de dire à mon patron que je vais dormir avec le fils du premier ministre et qu’il me faut un jour de congé ça passe comme une lettre à la poste, me voilà embarqué dans une nouvelle aventure.

    Nous voilà partis de beau matin au cœur de la Vanoise, moi qui connais la route depuis des années, je loupe apparemment la sortie d’autoroute, apparemment !!! Dans une montée je dis à Romain, putain je crois que…

    Et là au loin dans la brume matinal on aperçoit un 95C, blonde, en uniforme avec des menottes bien évidemment j’enclenche le frein à main, j’ouvre la fenêtre pour lui demander le prix du  permis ! Sors dix lascars derrière le kiosque eux aussi avec des uniformes et avec des menottes, tout suite j’avais envie d’enclencher la deuxième. Et là comme des gros cons on comprend qu’on est à l’entrée du tunnel du Fréjus (direction l’Italie), j’explique au monsieur qu’il faut qu’on fasse demi-tour, il m’indique 340€ d’amende. Je lui explique que 340€ par personne pour une passe (même avec menottes et en uniforme), plus le prix du permis de pêche c’est indécent!!! Bon au final les gentils douaniers nous laissent faire demi-tour, l’aventure continue. Après moult péripéties, on embrasse enfin le lit de la rivière. Les conditions sont juste magnifiques, pas un pêcheur à l’horizon et une eau bleue émeraude. 

    P7200137

    Bon après avoir vu la rivière je dois avouer qu'on a vite oublier la douanière

    La première journée fût très compliquée pour moi, beaucoup de mal à me mettre dedans, dû certainement à une fatigue lors des jours précèdent, dommage c’était la journée à ne pas manquer où les gros poissons étaient dehors. Le premier poisson du séjour sera pour Romain, à dix mètres en dessus de moi dans une veine d’eau calme, je le vois lever sont fouet sans trop comprendre ce qui ce passe. J’aperçois le poisson qui descend sur moi, au début j’ai cru à une arc-en-ciel dégueulasse, je l’épuise tranquillement. Je lève la tête et là Romain croise mon regard et comprend tout de suite que ce n’est pas une chaussette, mais une merveille se sera le poisson du séjour, magique.

    P7190011 1

    P7190022

    Quel magnifique groin, Romain lance le séjour sur des bases élevées

    Après s'être remis de nos émotions on change de parcours, Romain fera une pêche exceptionnelle en sèche sur un radier, avec beaucoup de mérite car l’eau était haute, mais les poissons avaient le nez en l’air bravo à lui, moi au contraire je me suis entêté en nymphe. Je le vois enchainer Ombre, Fario et AEC sans bouger du pure régal, de mon côté j’enchaine aussi mais sur des petits poissons, se sera d’ailleurs mon fil conducteur du séjour. Moi qui fais rarement des riquettes, j’ai eu mon quota pour dix ans, c’est la pêche. 

    P7190066

    Romain en pleine démonstration en sèche, il s'est régalé le coquin

    P1050468

    Une sublime dorsale d'Ombre Commun prise par Romain en sèche

    P1050451

    De mon côté je décroche une grosse truite, mais je me régale quand même

    Img 20190719 154036

     

    Avant de rentrer au camp de base, on s’octroiera un petit coup du soir sur un petit parcours dans un décor incroyable, une pêche toute en sèche sur des petits poissons un super moment.

     

    P7190092

    Romain en démonstration lors de ce coup du soir, sur un petit parcours un régal en sèche

    Img 20190721 102329

    A la suite de cette première journée, il était temps de retrouver notre camp de base que j’avais découvert avec Mig quelques années plutôt, une magnifique plate-forme en herbe, sans confort, juste de l’eau potable pour ce décoller les dents le matin, exactement ce qui nous fallait. On y passera deux nuits, des soirées de bonheur à confectionner notre feux, à refaire nôtre journée de pêche, on ouvrira quelques bouteilles aussi (sans excès…). Le tout agrémenté d’un bon gueuleton à faire pâlir un scout, au dessert on avait droit à un magnifique ciel étoilé, pour finir avec le bruit de la rivière sous l’oreiller, sans oublier les marmottes qui nous feront office de réveil, il paraît qu’on appelle ça le bonheur.

    Img 20190719 204815 1

    On était en place, Romain à même penser à prendre son sac de couchage...!!!

    Img 20190720 210831

    P7190104

    Img 20190719 220030
     

    La poêler de légumes champignons et andouiellettes grillées fût le fil rouge de nos diners champètres

    Img 20190720 210903
     

    Bon on était très fatigués de nos journées de pêche, couchés à 20h...

    La deuxième journée sera plus à mon avantage, même si mon abonnement au riquette sera toujours d’actualité. On pêchera cinq secteurs très différents tous plus beaux les uns que les autres, avec un quota de poissons toujours très élevé sur chaque parcours. J’aurais la joie pendant cette journée de toucher le poisson de mon séjour. Sur la fin d’un parcours, Romain décide de rejoindre la voiture, pendant ce temps-là, je m’entête sur une veine d’eau ou on était déjà passé trois fois, sans faire de miracle. Et là j’entends Romain sur la passerelle en dessus de moi, qui gueule « Putain il y a un monstre devant toi à trois mètres, c’est un ombre ». Le poisson était dans l’ombre, impossible pour moi de le voir, j’effectue alors mes dérives suivant ses instructions, « trop bas, plus devant, trop rapide », j’enchaine les truites pendant ce temps-là, un vrai sketch !!! Au bout de multiples dérives et changement de nymphe, le fouet plie, je le vois enfin sortir de l’ombre et foncer sur moi « un monstre », trois coups de tête plus tard sur les galets, décroché !!! Ma poisse continue, mais ça restera un moment sympa de pêche à deux.

    P7210234

    Beaucoup de secteur très différents lors de cette journée,  tous plus beau les uns que les autres

    Img 20190721 100456

    P7210226

    P7210210

    P7210257

    Une jolie Arc relachée dans un aquaruim

    Après quelques péripéties, dont une semelle en feutre qui se décolle en fin d’après-midi, obligé d’aller acheter des vis à bois avec un tournevis pour bricoler la chose (ma poisse me suit toujours). Sans suit une très grosse chute en duo sur une pente en herbe où j’ai cru perdre mes bourses. On arrive enfin au bord de l’eau entié avec nos bourses toujours accrochées pour notre dernier coup du soir, un secteur juste sublime en eau rapide comme j’aime, une pêche en nymphe sur de superbes poissons en pleine forme.

    P7200170
     

    P7200176

    Un parcours sublime que je ne connaissais pas, dans une eau limpide

    P7200197

    P7200199

    Ferrage de trappeur!!!

    P7200188

    P7190063

    Img 20190720 191400 1

    Au matin du troisième jour la mélancolie du départ se fait ressentir, on refait quelques secteurs déjà peignés les jours d’avant. Même si la pêche sera très difficile durant cette dernière journée, dû à un vent violent qui complique la pêche, notamment en nymphe. Les poissons sont toujours omniprésents , pour notre plus grand bonheur. Romain continu à ce régaler en sèche sur les bordures, moi je m’entête toujours en nymphe avec beaucoup de plaisir. 

    P7190086

    Romain était d'attaque pour ce dernier jour

    P7190070

    Bien évidemment ce dernier jour ne change pas des autres pour moi, ma poisse me suit sur les gros poissons. Sur un parcours très courant j’aperçois dans une veine d’eau puissante un bloc noir qui danse, je l’estime à +60, l’adrénaline monte. Je prends dix minutes pour observer le manège et j’attends que le poisson se fixe. Au premier passage de ma nymphe elle se décale (magique), pendue, sans suit un combat dans un bouillon pas possible, je pose l’épuisette en bordure avec ce poisson de dingue dedans et ma canne sur un rocher. Mais une grosse rafale de vent fait valdinguer ma canne, en voulant la récupérer mon épuisette bouge, ma merveille se fait la malle, RRRRhhaaaa !!! J’en rigole encore, un vrai amateur.

    Quelques photos du dernier jour avant de rentrer prendre une douche bien méritée

    P7200140


    P7200155

    Img 20190720 132616

    P7210243

    J'aurais quand même fait de très beaux poissons dont cette jolie Arc

    Après toute ces émotions il est temps de rentrer, Romain a eu du mal à quitter la rivière, j’ai dû le chopper par le waders, le mec voulait plus rentrer (Oh il y a un mariage à préparer !!!). Ce séjour restera un magnifique souvenir dans ma vie de pêcheur, trois jours qui m’ont permis d’avoir une parenthèse de bonheur grâce à cette magnifique vallée où coule cette belle rivière. Mais surtout quand tu pars dans ce genre d’aventure à deux, il faut choisir la bonne personne (un conseil, prenez une personne qui ne ronfle pas…). Ce séjour m'a permis aussi de redécouvrir Romain une très belle personne pleine de vie, simple, joviale et déterminée à passer un bon moment de camaraderie et de partage, merci à toi pour ce moment et de faire vivre notre amitié comme tu le fais, même si trois jours c’est trop...

    Img 20190719 103453

    Une parenthèse qui m’aura permis aussi de me remémorer de bons souvenirs avec Mig avec qui j’avais fait le même Rod-trip. J’ai redécouvert cette belle rivière qu’est l’Arc que je pêche depuis une quinzaine d’années, je dois reconnaitre qu'elle a beaucoup changé comme beaucoup de rivières des Alpes, l’eau commence à manquer même en haute montagne. Quand je vois le glacier de Méan Martin situé à plus de 3000 mètres qui à reculé de plusieurs kilomètres en 5 ans et les paysans qui arrosent les prairies à 1800 mètres, le réchauffement climatique est d’actualité. Au niveau piscicole, il y a vraiment de quoi se faire plaisir encore, sur chaque secteur nous avons fait du poisson, les ombres sont toujours là même si ce n’est plus comme avant…

    Je tire d’ailleurs un gros coup de chapeau aux AAPPMA du coin, à la fédération de Savoie et aussi aux bénévoles qui font vivre cette belle rivières, qui bossent depuis des années pour vendre un produit pêche de qualité. Le nombre de pêcheur du coin et de l’hexagone qui viennent découvrir cette rivière où on a d’ailleurs croisé Grégoire Juglaret (Membre de l’équipe de France de pêche à la mouche), montre aujourd’hui l’importance qu'a cette rivière dans le petit monde de la pêche,  bravo à eux de faire vivre notre passion dans un si beau lieu.

    P7210277

    A bientôt pour de nouvelles aventures en pays savoyard, Arvi

     

     

     

     

    ​​
     

  • Road trip en SAVOY avec Mig

    ;

    Les Jambes sont descendues mais la tête est restée là-bas, ça aurait pu être le titre de ce CR. Effectivement après quatre jours à la découverte de rivières plus belles les unes que les autres, de campings sauvages où la douche n’a pas été fréquente, de journées longues à arpenter les berges et de soirées au bord du feu à revivre les émotions de la journée bien aidés par quelques breuvages, le retour à la civilisation a été éprouvant.  

    Dans la vie, on dit que les vrais amis se comptent sur les doigts d’une main, Mig fait parti de ceux-là, c’est un peu ma deuxième femme avec des poils en plus, le genre de personne avec qui tu partirais faire le tour du monde les yeux fermés. On s’était promis l’année dernière de faire un séjour pêche cette saison, on avait beaucoup de destinations en vue surtout en France mais aussi à l’étranger. Au vue des conditions de pêche en plaine (étiage et canicule), quoi de mieux que de prendre un peu de hauteur, le département de la Savoie est l’endroit rêver pour cela. Un département que je connais très bien pour y avoir passé tous mes week-ends lors d’une saison, où j’ai pu m’enfoncer dans chaque vallée pour y découvrir les merveilleuses rivières de cette magnifique Savoie. Mig connait aussi très bien le coin, pour l’avoir sillonné en vélo ou en randonné, mais jamais en waders. Le départ était donc donné pour un séjour à penser pêche, pêche et pêche…

    Sur la route j’étais un peu inquiet, notamment pour les conditions d’eau que nous allions rencontrer, à cette période de l’année où la fonte des glaciers bas son plein, j’étais quand même rassuré après avoir passé quelques coups de fil les jours d’avant. Je tiens d’ailleurs à remercier Stéphane L, Alex C, Julien V et Sylvain B pour les informations qu’ils ont pu nous fournir pour préparer au mieux notre séjour, comme quoi la camaraderie est encore présente dans le petit monde de la mouche. J’ai aussi une pensé pour Jean-Louis R, c’était un plaisir de le revoir, il nous a bien fait marré sur la description du parcours (pas vu les chiens!).

    Arrivés sur les lieux, mes inquiétudes du matin ont vite été effacé au vue du premier parcours, tout le séjour se fera dans une eau au couleur des rivières Slovènes, avec d’excellents niveaux.

    .

    Du point de vue pêche, se sera un véritable régale, des poissons en forme, très puissants, avec une belle densité sur tous les parcours, il n’y a pas eu 100 mètres de rivière où on n’a pas touché notre dose de mucus, on touchera au final quatre espèces de poisson. La pêche s’est fait la plus part du temps en nymphe, technique la plus productive sur les torrents. On a quand même trouvé quelques rivières à prospecter en sèche à plus de 1500 mètres d'altitude où les truites étaient bec au vent dans un décor somptueux. Mig de son côté s’en est vraiment bien sorti, lui qui n’est pas un habitué de la nymphe sur ce genre de rivière, a réussi de belles pêches et notamment a progressé du début à la fin du séjour. Il a d’ailleurs prit la première truite sur ce qui restera le coup de ligne de l’aventure, sur un poisson prit dans une veine puissante qui lui mettra deux énormes chandelles, le tout avec un arbre mort qui le séparait du poisson. Le bougre a aussi sorti le plus gros poisson sur la dernière veine du séjour, un magnifique ombre commun gras comme un cochon, un moment tout simplement magique pour lui et pour moi, ça restera le "Poisson" de ce Road trip. De mon côté, j’étais sur mon terrain de jeu, le genre de rivière que j’affectionne, avec pour moi aussi beaucoup de poissons, de jolis coups ligne et quelques frustrations notamment sur ce satané pool où je décroche huit ombres.

    Ces quelques jours de pêche ont été riche en rencontres, rigolades, anecdotes improbables, partages et émotions, encore beaucoup de choses à vous raconter mais le but premier de ce séjour était de se créer des souvenirs que l’on gardera égoïstement pour nous, parce que tout simplement « Les souvenirs sont ce qui nous reste du bonheur passé ».

    Je vous offre quand même quelques photos de notre Road trip au paradis, attention à vos rétines.

    .

    Première truite du séjour, prise par Mig

    .

    Un goût de calanques de cassis

    .

    Un coup de ligne de dingue, pour cette jolie truite

    .

    .

    Une des belles truites de Mig, prise dans une petite veine où l'on fera 8 poissons

    .

    AVENTURE, PARTAGES, PAYSAGES, EMOTIONS, SOUVENIRS

    Cinq mots qui résume bien notre escapade

    .

    Celui là m'aura fait cavaler

    .

    Un petit Omble de fontaine prit en sèche

    .

    Une jolie truite très grasse et puissante comme la plupart des poissons rencontrés

    .

    Il y a des moments on était obligé d'arrêter de pêcher, tellement le décor piquait les yeux

    .

    L'ombre de Mig, combat, robe, nageoires, un poisson magique

    .

    ...

    Dernier poisson de l'aventure pour moi, sur un coup de ligne improbable

    .

    .

     

    À bientôt pour de nouvelles aventures dans la Yaute.

    ARVI’ PA

     

     

  • Sortie dans les Bauges avec Tof

    Retour sur le Chéran, première sortie de la saison pour moi, accompagné de Tof remonté comme une pendule après sa belle sortie de la veille en sèche, sur un affluent de cette même rivière. Départ à l’aube pour une grosse journée pêche, la matinée se fera sur un secteur en plein milieu du parc des bauges, un parcours de gravière très linéaire qui nous mettra en jambe pour la suite. Tof qui découvre le parcours est émerveillé par le lieu, niveau pêche se sera une grosse brecouille, le Chéran est encore haut et la fonte bas son plein. Sa sentait encore la journée compliquée, on décide de partir sur un autre secteur où j’avais fait un beau poisson en sèche l’année dernière, à la même époque.

    /

    L'ambiance incontournable des bauges

    /

    Arrivé sur les lieux, je me mets en observation en attendant l’éclosion de la journée qui ne viendra jamais, je pêcherais l’eau en sèche pendant une bonne heure, je dois me rendre à l’évidence, va falloir se remettre en nymphe. Je remonte alors la rivière en sélectionnant les veines les plus propices et c’est sur la fin du parcours, sur une bordure qui ne paie pas de mine, dans vingt centimètres d’eau, que la canne plie pour la première fois de la journée. D’entrer je prends une chandelle et là je comprends que c’est du sérieux, elle me fait un beau combat sur toute la largeur de la rivière, en essayent de se faire la malle en aval puis en amont. La bagarre se terminera plus bas en plein bouillon, un épuisage à la limite du décrochage. Tof qui était tanker 800 mètres plus haut, entendra mon crie de joie résonner dans la vallée. On admire tout les deux la belle comme des gosses, un poisson vraiment très maigre, mais la robe est superbe.

    .

    Les sialis étaient dehors, manquait les truites bec au vent

    /

    La gueule de la journée

    .

    .

    Une robe incroyable, pour les puristes Tof a sorti le mètre ruban des grandes occasions, un poisson autour des 55

    Pour nous remettre de ces émotions, direction le casse-croute avec des produits du cru et quelques breuvages que seul Tof a le secret. Je laisserai la canne dans le fourreau pour le reste de l’après-midi, l’objectif était que Tof fasse son poisson, il m’emmène alors dans un coin sublime que je ne connaissais pas. Le Chéran commençait à remonter, la tâche s’annonçait compliquée pour lui, des conditions qui demandent des dérives fines et précises, pas évident avec sa canne Tenkara. Mais je dois reconnaitre qu’il a énormément progressé le bougre, au niveau des dérives et de la lecture des postes, lui qui n’a attaqué la pêche que depuis 6 mois. Après plusieurs tentatives infructueuses, sur le dernier poste de la journée enfin sa canne se met à pliée, pour notre plus grand bonheur. Un joli poisson pour le secteur, il en décrochera un plus beau juste derrière.

    .

    En pleine prospection au Tenkara

    .

    Tof un mec en Or

    .

     

    La journée se finit au fin fond d’une vallée, à boire  « le café maison du Tof », un moment simple qui clôture une belle journée passée tout les deux, dans cette nature envoûtante des bauges.

     

  • Deux après-midis dans mon jardin

    Ca y est la saison a enfin débuté depuis un bon mois, comme souvent chez nous, Mars et Avril restent des mois compliqués, avec cette fontue neige et les grosses chaleurs de début Avril, ça n’a pas arrangé les choses avec des niveaux d’eau qui font le yoyo aux cours de la journée. Au point de vue personnel, j’attaque ma 22ème  saison, ça commence a usé les genoux. Une nouvelle saison, qui s’annonce compliquée pour moi à cause de pas mal de changements dans ma vie personnelle, fini les 5 à 6 jours de pêche par semaine, ça s’est réduit à quelques heures au bord de l’eau. J’en profite pour m’excuser pour toutes les demandes de rencontres que je ne pourrai pas honorer, je ferai au mieux.

    Côté pêche, pas mal de belles sorties déjà faites sur différentes rivières et nants du coin, de belles rencontres aussi, je pense à François notamment et des moments de partage avec Tof et Calou, me tarde aussi de retrouver l’ami Mig.

    Bon fini le blabla !!! Mon jardin, alias la Fillière fait partie de ces rivières que je connais comme ma poche pour les avoir pêchées pendant des années au toc. Une rivière que j’ai aussi beaucoup délaissée depuis 3 ans, à tord, pour pêcher d’autres rivières plus propices à la pêche à la mouche. Une rivière qui accueillera notamment avec le Fier et le Nom, le championnat de France seniors de pêche à la mouche fin Mai. Je compte y remettre les pieds plus souvent cette année, vu les deux jolies cadeaux qu'elle m'a offert lors de ces deux après-midis. Le premier où j’ai qu’une petite heure devant moi, comme souvent je sélectionne un parcours idéal par rapport à mon temps de pêche. D’entrer de jeu je décroche un beau poisson en sèche, sans suit cette belle autochtone prise en nymphe au fil dans une veine d’eau puissante plus en amont, un régal de robe typique de cette rivière, j’en décrocherais une autre du même gabarit juste après. Le tout sur 800 mètres de rivière, ce qui me rassure sur la densité qu’il y a encore sur cette rivière, même si certain secteurs ont vraiment souffert, il y a encore de quoi rêver.

    ^^

    Une belle gueule comme j'aime

    /

    Robe typique d'une autochtone de cette rivière

    Deux jours plus tard je remets le couvert, cette fois sur un autre secteur car j’ai plus de temps devant moi. Un parcours somptueux où j’alterne pêche en sèche et nymphe au fil, pendant trois bonnes heures sans résultat. Mais je connais la musique en cette période d’eau de neige où il y a très peu de poissons qui dédaignent mettre le nez dehors, cela demande une concentration de chaque instant, car le paquet cadeau peu s’ouvrir au moment où tu t’y attend pas. Et c’est ce qui s’est passé, une dérive ¾ amont très détendu et au premier passage comme souvent sur ce genre de poisson, le bas ligne se temps. Elle me met une grosse cacahuète d’entré et prend la direction des branches pleine aval, j’arrive à l’emmené rive droite ou il était plus favorable pour l’épuiser, enfin je croyais. Arrivée sur la bordure elle prend l’amont, la canne est en rupture total, j’arrive à la faire redescendre pour l’épuiser, mais elle repart de plus belle en aval, une vraie fusée incontrôlable. J’ai cru au début que je l’avais harponnée, vu la difficulté que j’avais à la contrôler. Sans suit une descente de rivière sur 50 mètres, la canne toujours cintrée en essayant de la faire passer avec difficulté à travers les branches qui bordaient la rivière. Elle rendra les armes après un beau combat, la nymphe était bien dans la gueule. Comme je disais à Tof la veille, je ne vais pas à la pêche au centimètre ça ne m’apporte strictement rien, c’est entre autre pour cela que je ne mesure jamais mes poissons. Par contre je vais à la pêche aux émotions et celle-ci d’un gabarit moindre que celle d'il y a deux jours, m’en a procuré bien plus, comme quoi ce n’est pas les centimètres qui procurent du plaisir, enfin pour la pêche !!!!

    /

     Secteur envoûtant

    .

    /

    Affutée comme une fusée

    /

    Belle robe d'hybride, Picasso n'a qu'a bien se tenir

     

    Deux sorties qui m’auront aussi permis de tester deux nouveaux modèles de nymphe qui seront en test parmi d’autres pendant la saison, celles si auront le droit de se reproduire dans ma boite. Je ferais d’ailleurs une page sur le site avec différents modèles de nymphes aux cours de la saison, pour ceux qui serait intéressé.

    A bientôt pour de nouvelles aventures au bord de l’eau,  ARVI’PA !

     

  • Opération nez rouge au Réservoir de Rumilly avec Tof

    Après une sortie la veille sur le réservoir de Barouchat, où j’étais passé complètement à travers, trop peu d’activité à mon goût. Même si Julien sans était vraiment bien sortie au streamer, cette journée niveau pêche m’avait laissé un goût amer. Tof par contre avait fait sa première truite en réservoir au Tenkara. Le lendemain j’avais plutôt prévu une journée repos, au programme ménage, lessive… Une belle journée en perspective quoi !!!

    Mais c’était sans compter sur le Tof, qui a du rêver de sa truite toute la nuit, du coup petit coup de fil de sa part en fin de matinée. Il me propose de monter une opération commando sur le tout nouveau réservoir de Rumilly. Arrivés à 13h30 on pêchera tout juste 4h, mais ça suffira pour découvrir le potentiel de ce nouveau plan d’eau.

    .

    En mode monchu*

    La pêche se fera à vue tout l’après-midi, pour ma part j’enchainerais les poissons en sèche, nymphe et streamer, pas d’énormes poissons mais beaucoup de plaisir. Les truites sont très combatives et de qualité, pas du tout abîmées comme on peu trouver sur certain plan d’eau. Tof de son côté fera ses premières truites en barque au Tenkara, j’étais un peu sceptique sur cette technique en réservoir, mais faut reconnaitre que c’est possible. Pas de gros poissons pour lui, mais bon une +40 au Tenkara ça pousse quand même, il était heureux comme un gamin.


    .


    Le tof un mec en or, toujours prêt à déconner


    .
    .
    Un des poissons à Tof prit au Tenkara, chapeau l'artisteRigolant

    Un bel après-midi au final, où on a vraiment bien rigolé, on y a envoyé du lourd dans la déconne, y a du gros dossier. Mais on gardera ça pour nous, même si j’ai déjà plus de réputation de mon côté, Tof en a encore un peu, enfin si il continu à pêcher avec moi ça va pas durer longtemps. Bon aller je vous en donne un échantillon. Il est 17h30, il est temps de rentrer, on est au milieu du lac, on se met en mode ramage façon paddle chacun d’un côté. Au bout de 100 mètres, Tof m’insulte de tous les noms car apparemment je ramais mal, effectivement on n’avançait pas beaucoup, jusqu’au moment ou on n’avançait plus, on reculait. On avait oublié de relever l’ancre, les boulets !!!

    Enfin on peut vous dire que le fond du lac est propre !!!Clin d'œil

    .


    Pour ce qui concerne le réservoir en lui-même, je dois avouer que j’étais assez sceptique avant d’y aller. L’ancien plan d’eau était pour ma part pas du tout adapté à la pêche à la mouche, trop petit, trop d’arbre et une mauvaise gestion au cours de la saison. Mais pour ce nouveau plan d’eau bien plus grand, je dois reconnaitre que j’ai eu tord, comme quoi la critique est facile. On est sur quelque chose de nouveau et complètement différent, les barques sont de qualité, les poissons aussi et surtout très bien répartis sur le plan d’eau, ce qui est un point fort pour ma part. Pour ceux qui connaissent la mythique anse de Barouchat, on n’est pas du tout sur la même pêche. L’eau est un peu teintée, mais ça ne gène pas du tout au niveau de la pêche et surtout ça n’a pas l’air de déranger les poissons, qui sont en pleine forme. Les premières gelées amélioreront d’ailleurs les conditions de pêche. Au niveau des poissons on y trouve pour l’instant que des truites Arc-en-ciel, même si les poissons trophée ne sont pas nombreux, la densité est très bonne, là est le plus important, il y aura d’ailleurs des lâchés régulièrement.

    .

    Une des belles robes de l'après-midi

    Le site est gérée par l’AAPPMA de l’Albanais qui est souvent critiqué sur certaine chose, j’en fais aussi parti je dois le reconnaitre, mais forcé de constater que la Fédération de Haute-Savoie ne fait pas grand-chose pour nous les pêcheurs à la mouche lors de la période hivernale. Ce genre de réservoir manquait dans le coin même si on avait déjà Barouchat et Arenthon, dans la région d’Annecy c’était le néant.

    .

     Quelques vues du plan d'eau

    .

    Pour finir, j’ai surtout senti une équipe qui a envie de bien faire, avec l’appui de Sylvain BILLOT (Guide de pêche) qui gère le réservoir, l’accueil est très bon. Vous y trouverez un local, où vous pourrez prendre une boisson et bientôt des repas chauds, vous avez aussi la possibilité de louer des float tubes. On pourra aussi très prochainement, prendre un permis à la demi-journée. Il y a aussi de beaux projets en perspective qui vont arriver, comme cette barque pour les personnes à mobilité réduite ou encore un ponton qui permettra la pêche du bord. Peut être que dans quelques saisons, le réservoir de Rumilly sera une référence, qui sait ! Alors courrez découvrir ce nouveau réservoir et encore un grand bravo à l’équipe de l’Albanais, continuez comme ça les gars !!!

     

    Pour plus d’information sur le réservoir de Rumilly, tarifs, conditions de pêche cette ici : http://www.reservoirmouchederumilly.fr/

     

    Un Monchu*: Un touriste ridicule. En patois savoyard, monchu signifie "monsieur ". C’est ainsi que les montagnards du siècle dernier surnommaient les riches parisiens qui venaient   prendre l’air en altitude.

     


    Opération nez rouge numéro 2, à découvrir sur le site de Mig Fly Fishing

    http://migflyfishing.wordpress.com/

    /
     

     





     















     

     

     

     

     

     

     

  • 3H de pêche un après-midi d’été

    Comme souvent les après-midi d’été sont chauds (enfin rarement cette année…), l’activité de dame Fario se réduit alors, pour se réactiver le soir. Ce jour là, je n’ai juste que quelques heures l’après-midi pour m’amuser un peu. Je choisi comme souvent une rivière où l’altitude me permet de retrouver un peu plus de fraicheur. Arrivé au bord de la rivière l’eau est basse et fraiche, j’aperçois de suite de gros trichos qui sortent des veines prometteuses. 

    .

    Comme souvent sur ce genre de rivière pas de gobages en vue. Je pêcherai donc l’eau avec un joli sedges en pointe, au bout de deux dérives, une première gueule fend l’eau, pour venir prendre mon sedges goulûmant. Les prises s’enchainent sous les hêtres, énormément de truites de sorties due à la grande densité de poissons pour cette rivière. Les loupés sont aussi très nombreux, car les coquines montent très vite sur la mouche. 

    .Le genre de poisson typique du lieu

    Une pêche en sèche très sympa, qui permet de travailler techniquement sur le ferrage ou sur des dérives très courtes sans sortir la soie. Les poissons sont généralement de petite taille sur ce genre de parcours, mais quel plaisir de voir le poisson venir prendre violemment la sèche. Une bonne quarantaine de poissons seront épuisés pour une bonne moitié de louper, un vrai régale pour les yeux. Je finirai la session sur un lisse, qui m’apportera un très joli poisson, une belle surprise pour finir cette après-midi à la fraiche.

    .

    .

    Une belle robe pour cette rivière

    ;




    A bientôt pour de nouvelles aventures dans la Yaute!!!


     

     

     

     

     

     

     

     











     

  • Mig une rencontre virtuelle qui se transforme en une amitié réelle

    C’est une des belles rencontres de cette année que j’ai pu faire, en la personne de Mig, que je vais vous parler. On s'est rencontrés en début d’année sur les réseaux sociaux, Mig pêcheur aux leurres confirmé, m’a contacté pour avoir des infos sur cette superbe technique, qu’est la pêche à la mouche. Comme beaucoup de personnes cette pêche le fait rêver depuis plusieurs années, avec son regard de néophyte cette technique lui semble inabordable. J’ai tout de suite senti en lui une grande détermination à découvrir cette pêche, quand il m’a dit qu’il commençait à monter des mouches alors qu’il ne savait pas encore fouetter, ça sentait le grand passionné. Je l’ai alors dirigé vers mon ami Yann guide de pêche, pour qu’il lui donne les clefs du paradis. Ca été chose faite avec deux journées de guidage, où il a pu entrevoir la magie de cette pêche. Yann lui a transmis tout son savoir et surtout cette passion pour cette pêche. Après avoir reçu les bases, Mig s’est lancé tout seul sur ses petites rivières du côté de chez lui, les premières truites en sèche ne se sont pas fait attendre. Lors de ses sorties avec Yann, il a aussi découvert une rivière qui l'a envoûté tout comme moi, cette rivière est le Fier. Mais le Fier à la mouche est une rivière très exigeante, mais c’est aussi un bon terrain de jeu pour progresser. On s’est alors recontacté, car il avait une envie folle de continuer à découvrir cette belle rivière. Je lui ai fait découvrir d’autres secteurs plus beaux les uns que les autres, d’autres rivières aussi, il a pu goûter au barbeau au fouet, pêche toujours intéressante pour se perfectionner à la nymphe au fil. Plusieurs sorties se sont alors succédées, à traquer dame fario, des journées de 13/14 heures de pêche, avec à la clef des coups du soir interminables, où je suis obligé de l’extraire de la rivière tellement il est a fond, à pêcher chaque rond qui apparait à la surface de l’eau. A savoir que Mig habite à plus d’une heure et demi de chez moi, quand tu pêche jusqu’à 22h30/23h et qu’après il faut encore te taper la route, faut vraiment être mordu..

    Un des postes envoûtant du Fier que Mig à découvert.

    Toujours impressionant le barbeau au fouet


    A chaque fois que j’emmène une personne au bord de l’eau, suivant les conditions, le niveau du pêcheur et surtout la pêche qu’il veut pratiquer, j’essaie de faire du sur mesure. Le but est que l’on passe une bonne journée, mais surtout que le pêcheur qui vient me rencontrer, se régale. Ca a été chose faite lors de cette session, où je lui est fait découvrir le Pays de Fées, un secteur où il s’est régalé en sèche en faisant beaucoup de poissons dans un décor de rêve.

    .

    Ce jour là le chapeau est tombé amoureux de la casquette, pas d'ambiguïté entre moi et Mig on est mariéRigolant

    .

     Un joli poisson pour moi

    Mig c’est surtout un pêcheur très curieux, qui s’intéresse à tout, des compétences obligatoires pour devenir un bon moucheur. Je suis subjugué par sa manière de repartir de zéro à son âge (on ne dirait pas comme ça, mais Mig est très très vieuxLangue tirée), il est a fond tout le temps, une envie débordante de progresser, à pêcher le moindre gobage qui s’offre à lui. Quand je vois qu’il a commencé la mouche que depuis 5 mois, il a un super niveau. Je dois reconnaitre que je suis un peu jaloux de son revers et aussi de sa boite de sèche qui ferait pâlir beaucoup de moucheurs, des mouches montées avec beaucoup de minutie et de talent. Il a aussi un talent caché, sa grande connaissance en ornithologie, j’hallucine à chaque fois lorsqu’il me sort le nom d’un piaf, caché à 50 mètres dans un arbre. Tout y passe, le nom de l’espèce, l’habitat, le pays de migration, son sexe, voir parfois la taille du sexe du piaf, n’en je déconne enfin juste un peuClin d'œil.

    Lors de nôtre dernière sortie, j’ai encore pu constater qu’il progressait à vitesse grand V. Je lui avais préparé une matinée sur un affluent du Fier. Deux secteurs très beaux, malheureusement côté pêche à part quelques poissons ce n’était pas la fête, pourtant on avait de très bonne conditions, mais les poissons n’étaient pas dehors, aller savoir pourquoi..

    Un joli secteur du matin.

    Mig en sèche sur une belle gravière

    Après le partage d’une petite collation, qui aura du mal à passer, puisqu’on verra trois personnes pêcher à la main devant nous, de quoi avaler le saucisson de traversCriant.

    L’après midi fût plus sympa, avec de beaux poissons sur le Fier pour Mig toujours en sèche. Il fera d'ailleurs un carton sur un petit affluent du Fier, où les truites sont très gobeuses, mais pas faciles car elles montent très vite sur la mouche (des vrais speedy gonzales), un secteur intéressant pour progresser au niveau du ferrage. De mon côté, j’étais en nymphe tout l’après-midi, j’avais pris cette journée pour tester des nymphes d’été, que j’avais confectionné. Je recherche depuis plusieurs saisons, le bon modèle de nymphe qui pourrait faire la différence en période d’étiage. Je pense enfin avoir trouvé le bon modèle, les résultats sont très positifs avec deux poissons de plus 40 cm en deux sorties. Avec notamment cette après-midi là, un poisson décroché sous les yeux de Mig en plein courant, certainement le plus gros poisson de la saisonDéçu.

    .

    C'est aussi ça la pêche, un bon casse croute.

    Mig en pleine prospection, à l'affût du moindre gobage

    Mais cette après-midi là restera gravé dans ma mémoire, j’ai réalisé un rêve, pêcher mon premier requin à la mouche. Ca a été très rapide, je lève la tête et là je vois la bête dériver dans la veine d’eau pleine amont. Sans chercher à comprendre, je l’attaque avec ma pointe en 12 centièmes, le combat fût bref, mais intense, du pur bonheur.

    .Mon premier SHARK à la mouche

    Comme d’habitude la journée se termine par un coup du soir, après avoir scruté l’eau pendant 1 heure, on sent tout les deux que l’activité de surface, va être faible. Je suis toujours déçu pour Mig dans ces moments là, lui qui fait beaucoup de kilomètres pour venir pêcher chez moi. C’est aussi ça que j’aime chez lui, il positive tout le temps et ce que j’apprécie le plus c’est qu’il sait apprécier les moments passé au bord de la rivière à sa juste valeur. Je décide alors de faire quelques bordures en nymphe, au bout de trois dérives, une jolie dame sortira des entrailles du Fier, Mig m’épuisera le poisson car j’étais limite avec ma pointe en 12 centième. Un poisson qui viendra clôturé en beauté cette belle journée, même si j’aurai préféré que se soit Mig qu’il le fasse, ce sera pour la prochaine fois je l’espère..

    Pas de gobages, mais quelle ambiance, Mig sait apprécier ces moments là

    .

    .

    Ce coup du soir avait un parfum de Slovénie.

    Les nymphes d'été ont encore frappé

    Au fil des sorties, j’ai découvert une personne très simple, généreuse, avec beaucoup d’humour, le chambrage est d’ailleurs de rigueur entre nous. Les conneries que j’ai écrit sur lui ultérieurement sur son âge et le sexe du piaf sont fausses, Mig n’est pas vieux loin de làClin d'œil, il y a qu'a le voir attaquer un gobage avec la fougue d’un gamin de 10 ans. On a surtout découvert qu’on avait la même approche de la pêche et la passion pour cette belle nature qui nous entoure. Du coup d’autres sorties sont prévues, notamment sur son paradis du côté de chez lui et il y a aussi un projet de voyage en préparation pour l’année prochaine, affaire à suivre !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Histoire d’un No-Kill réussi

    C’est l’histoire d’une fin d’après-midi d’avril sur le Fier, accompagné de mon fidèle chapeau et de mon fouet. Je décide de traquer en sèche, même si je sais déjà avant de pêcher que les conditions pour voir des gobages ne sont pas optimal, dû à la fonte des neiges qui rend l’eau très froide. Mais ce jour là, il fait beau et les niveaux sont correct pour pêcher à la mouche. Je choisi un secteur de gravière assez large, qui me permettra de traquer Dame Fario sur des bordures peu profondes. Arrivé au bord de l’eau je repère déjà quelques éclosions de Brune de mars et de Rhodani, je commence comme souvent à monter ma canne au bord de l’eau, ce qui me permet en même temps de voir l’activité sur la rivière et l’a bingo !!!

    Sur la bordure dans face premier gobage, je fini vite de monter ma pointe et d’enfiler une Dark Cahill en 16. Au deuxième passage c’est pendu, pas gros, mais ça commence bien..

    Je m’attends pas à revoir d’autre gobages d’ici là, je remonte alors la rivière en pêchant les bordures. Après trois heures à pêcher l’eau, toujours rien en vue. Faut être passionné et têtu pour pêcher le Fier en sèche en cette période, ce qui est mon cas..

    Même si l'activité de surface est faible, le dépaysement est total

     

    Jusqu’au moment où j’arrive sur un secteur où la rivière subi une grosse cassure en bordure, au menu amas de racine et saule en surface, le genre de poste qui réserve souvent une belle zébrée en dessert. Je repère tout de suite la bonne veine d’eau, qui passe à travers les racines où les poissons sont souvent postés juste derrière. L’eau est claire mais l’ombre des saules m’empêchent de voir s’il y a un poisson posté. J’attends quelques minutes en scrutant la veine d’eau, il y a toujours quelques éclosions en amont, mais trop faibles pour que ça gobe. Le coup de ligne n'est pas facile, les saules descendent assez bas sur l’eau et faut poser le plus proche des racines, ajouté à ça une petite bise. Au bout de six lancés (oui je sais, je suis une grosse merde), ma mouche rebondi sur une racine, pour tomber nickel au milieu de la veine d’eau. Ce que j’avais rêvé se produisit, juste à la fin des racines un bec sort de l’eau pour aspirer ma mouche. Sans suit un ferrage supersonique, elle a alors la bonne idée de filer pleine aval en ma direction, bien évidemment au moment où elle m’aperçoit, elle choisi de retourner dans les racines. Je lui injecte alors un bridage bien gras sur mon 12 centièmes. Après quelques longues chevauchées pleines amont, elle rend les armes au fond de l’épuisette. Pouahhh, je suis comme un dingue, j’y croyais plus !!!!.

    Une belle autochtone typique du Fier

    J’abrège assez vite les photos, pour lui rendre sa liberté. Après cette dose d’émotions, je pêcha encore deux heures sans résultat. Mais l’histoire ne s’arrete pas là, en rentrant à la maison, je poste une photo de la belle sur F….

    Je reçois alors un message de Simon R. un pêcheur du coin qui m’envoie la photo d’une truite prise sur le même secteur, l’année d’avant. En comparant les deux photos on se rend compte tout les deux que c'est le même poisson. Comme le dit Simon « même sans se connaitre on a souvent des amies en commun ». Simon à surtout respecté cette truite l’année d’avant en la relâchant dans les règles de l’art (ce qui n’est pas le cas de tout le monde), il m’a alors permis de vivre de belles émotions à mon tour. En espèrant la revoir bientôt, entre de bonne mains !.

    La belle dans les mains de Simon, la saison d'avant

     

     

     

     

×